Un poème qui ne me plaît pas!
L'Amour existe,disait Madame George ,
mais pas pour moi.
Sans doute je n'ai aimé qu'une fois de toute mon âme
et j'ai reconnu mon homme
comme elle avait déjà fait
en appellant le sien Alfred De Musset.
Mes larmes ont le même pouvoir des mains d'un sculpteur,
et l'acharnement de l'eau ou du vent dans un apparent vide
tout les trois vont créer quelque chose d'unique autour de mes lèvres...
je reconnais visiblement une ride .
Tout le monde travaille pendant ce siècle et bien
mais je ne suis pas son enfant: ce temps-là n'est pas le mien!
Je suis fille de deux époques :je ne peux pas choisir …
condamnée ,me voilà, à ne pas sortir .
Mes pieds, terriblement ,se déplacent
comme un pont sur deux rivières .
Qu'il se casse... voyez ce que j'éspère .
Oui alors: je suis un enfant de mon siècle:
l'époque où il y a je et moi,
ma souffrance,
ma jeunesse,
ma beauté attractive,
mon génie
mon petit bonheur
mon rêve d'Amour,
mon éternel cauchemar
toute ma vie qui se conduit par hasard,
où sourir
est devenu pire
que m'abandonner heureuse
au grand silence d'une chartreuse.
Je ne sais pas ce que le Temps a décidé pour moi.
En l'attendant je veux créer comme l'eau et le sculpteur
oui,c'est ça que j'irai faire!
Creuser les fantasies de ma jeunesse
et sur les ruines bâtir une place de tendresse
réservée à mon âme et sa précoce vieillesse.
Mariangela Imbrenda
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